La grosse vie propre

Ouvre ton livre.
Ar'garde les p'tits symboles qui s'organisent si c'est drôle!
L'hiver vire une brosse avec l'été éternellement,
Paternant l'an nouveau souvent trop lent sous la neige,
Deux personnes se parlent sans se comprendre.
Ferme ton livre.

Dithyrambique, diffère, dissentiment, dissidence

Il dit: ''Tyran-bic, j'implore ton pardon''
Son interlocuteur n'a pas de pitié.
Sa réponse implose trop ardente.
Sensibilité idéomotrice excessive javellisante malheureusemently...
Le mot idoine s'est confisqué aux maudites douanes de son petit crâne.
Il ose ne pas jauger son dosage.
Il vocifére, d'un ton foutrement rageux : '' ... ''
L'air ne vibre pas.
Les hommes s'inquiètent, recroquevillés dans l'attente.

Il dit: ''Faire mal en ne faisant pas, Tyran-bic, suis-je à ton image?"
De l'autre côté de la prière, un Thor se tord.
Se morfond, veut répondre, serre sa langue et mord fort.
Pudeur divine digne de dogmes humains.
Tyran-bic s'escrime à verbaliser ses intentions.
S'efforçant de toute sa toute-puissance, il jappe : '' ... ''
L'air ne vibre pas.
Les hommes dodelinent des neurones, assis dans l'attente.

Il dit: '' Sentiments, lettres et nombres, Tyran-bic, à quel domaine appartiens-tu?''
Il pleut.
Des gouttelettes de zizanie douchent les hommes qui se promènent.
Au milieu du désert, une tour touche le ciel.
Son toit est un miroir.
Tyran-bic s'y voit, s'y juge.
En lui, une force le gruge.
Il veut qu'on l'entende et gueule: '' ... "
Cri inaudible à son oeuvre.
Les hommes cultivent la violence, debout dans l'attente.

Il dit: '' Si dans cinq secondes, Tyran-bic, tu ne te manifestes pas, je te tue "
Depuis, l'homme s'observe dans la toiture de sa tour.
Debout dans l'attente en plein centre d'un carrefour.
Il se dit souple, adapté et à la tête de disciples.
Mais il ne répond plus à son nom d'homme.
Car désormais il se nomme: '' ... ''

Je joue aux dés plaisants

J'ai envie d'écrire un poème qui rime pas pis qui sonne pas particulièrement bien.
Avec des faute dissimulé un peu partout... mais surtout dans ce vers là.
Avec une ponctuation évaluée à: de marde.
J'ai déjà commencé deux vers avec avec il faudrait pas que je me lance dans une figure de style.
Ici, je fais intervenir un mot qui n'existe pas: Spirentrusque
Comment est-ce que tu te sens-tu lecteur?
Je pose une question... devrais-je en poser une troisième?
Bientôt, sans fioritures, j'envoie tout chier.
Le prochain vers peut-être...
J'écris... criss que JE écris!
Vartrispe turpave hélacruffte drispexte véque
Comme ça t'as besoin d'une seule lecture pour pas comprendre.
J'industrialise ma passion en tuant la logique pour augmenter la production
Relis pas ça vaut pas la peine, le prochain vers est plus simple henniouéz
Dans mon jeune temps (dans mon jeune temps(dans mon jeune temps(dans mon jeune temps)))
Je jouais à Jenga.
Depuis je teste toutes les limites qu'on m'impose.
L'an passé j'ai entamé la cote r.
L'an présent c'est une expression que j'ai jamais entendu quelqu'un dire à vive voix.
Demain peut-être...
Il faut ben une rime: Les roses sont roses mais ma prose est creuse comme la paume d'un gueux
...gueuh?
Avoir un guignol devine sur lequel de mes doigts je l'empale.
lui, lui, LUI, lui, lui, lui, lui, LUI, lui ou lui?
(ça comptait pour une rime ou pas ça?)

Taciturne

Ma raison s'effiloche en petites loques
texte néophyte fait en sorte que je lévite
Sans équivoque mode de vie loin de l'équinoxe
je monoxyde du carbone hors-norme et distribue des prototypes de varlopes dorsales
greffées au dos de l'homme normal mais ici substituée par la subtile variole mortelle
qui nous précipite vers le sol d'un air formel
j'ai du front sur quatre fronts purge ma catharsys
prête à te rabattre assis
mon son dur te confond à coup sur
comme un acouphène qui d'un ton mur fait des touffes des tonsures
cavalier avec son pour monture j 'introduis mais j'adore conclure
en orgasme tectonique de tonétique cosmétique de l'art poétique.