La termitière

Heureux mais par cycle, car très tard de fumée le pétard gicle.
Ma tête est en détention léthargique.
Toute ma prétention valse, lessivée de sa franchise,
Dans la salle de bal sous l'emprise de ces choses que les gens disent.
Maladroite en esti et sans leste celle-ci écrase les orteils de ma modestie,
Modulant mon estime, ondulante et acrobatique dans son inconstance.
Passage probatique obligatoire et dérivatif d'un jeune parmi tant d'autres rêvant sa gloire.
Il y a tant d'insectes insignifiants inconscients.
Ma lucidité ne dure jamais bien longtemps.
J'ai donc six pattes par intermittence.
Il pleut de mes yeux jusqu'où tous les termites dansent,
Un édifice qui d'évidence ignore les contraintes des distances,
Solide comme un fort de granite, en son for les termites s'agitent.
À la hauteur de mon front, ces insectes forment un pont.
Petits, percez ma gueule de bois, et vous sera versée ma conscience un neurone à la fois.

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