Les arbres, de ma place en classe, s'enracinent dans les nuages.

Constant d'une inconstance qui décontenance, je n'ai plus qu'une menue retenue. Je suis devenu un autre expert en vidage de contenants détenu en emballage, en somme un con qui consomme en homme inassouvi. Es-tu libre ou es-tu libre dans une cage?

Sous l'île un geyser qui risque d'éclabousser d'un sang d'une viscosité hyper-lyrique riche en tabous-clé ceux qui toujours obligent les nouvelles générations à se la boucler se prépare à érupter. Le sexe assèche les propos. Mais de ce sexe jaillisse des flopées d'avis. Le cratère éjacule de ses artères pleines de brèches des amas de réthorique implacable. Vas-y le publicitaire, applique tes connaissances pelviennes à ma rétine; poitrine; pubis; hyper présents avoisinent mon existence evanescente.

Un billet svp.. pour la lotto des cent corps morts. Le métal sans chance m'aime à peine malgré mon respect pour ce centennaire dur, mon état mental se désagrège et s'étiole au rythme des rubriques macabres. 90 jeunes d'Ontario sont morts, tombés comme des pétales flétris d'une plante sans racine qui tire, pour ne pas le pousser, le monde cruel qui l'abrite. Le poète épais pointe un coupable sans proposer: ma propre prose est sale. Je lui mets les 10 autres cadavres sur le dos, on a pigé mon billet.

Detester les choses... est-ce sage? À part hiberner les plans semblent tomber à l'eau. Vivre de son art équivaudrait à l'avortement intellectuel... alors prestement je fais don d'un don. Je me vante. C'est redondant. Tout ce qui monte s'élève en retombant. Si j'ai visé le soleil et lancé mon bon sens, maintenant je l'observe, trop terne, en ascension jusqu'à son paroxysme et l'attend avec attention sachant qu'il reviendra au sol.

Aucun commentaire: