Ka-Ching Ka-Ching

L'ombre ...c'est quoi cette merde?
La folie qui colle aux talons
Donne au destin l'air d'un pied
les têtes deviennent des ballons
L'absence de lumière se forme
octroyant des rôles de moule
Modèles de drôles de doubles
Modernes qui frôlent et font la foule
Augure de temps trop troubles
L'absence de lumière est forte
Lissant en silence ma silhouette
celle-vi vivante s'élance vite
Sans licence vire en girouette
Sa puissance suivant le vent
L'absence de lumiere me quitte
Autonome forte et sans orbite
Demi homme sans voix ni face
Démon sombre qui me remplace

l'ombre irrite lorsqu'elle plombe
imagine le zénith du zéro photon
les secondes sont redondantes
lorsque que tu tombes vers ta perte
garde ton calme reste alerte
quand tu traverses l'atmosphère facial
espère être une vrai navette spatiale
vas-y prie petit la vie c'est si glaciale


Lombric au bout d'un hameçon
Dans un lac qui n'a pas de fond
Les rayons plongent et s'effacent
On dit que l'ombre y fait ses traces
J'tassure qu'à sa surface
On ne voit plus de reflet
vérifie, et comme de fait
tu verras que je dis vrai
À moins que je divague
Sous l'emprise de cent zig zags
Et de petits sacs ziploc
je les roule, c'est réciproque
Sous l'eau je sèche son cours
Saoulé des dialogues de sourds
J'espère qu'un poisson morde
bien avant que je ne me perde

Primortdial

Si la vie est une chienne,
La mort tient la laisse.
Qu'à cela ne tienne.
Encaisse, acquiesce.
La sauce de la vie se réduit à deux concepts.
Le oui et le non.
Nous sommes tous des électrons.
Votant le plus dense par élection.
Ainsi, un at-homme, si puis-je dire, élu, peut s'associer à des at-hommes de main.
En gros ce que j'avance...
On s'échange de l'argent de valence...
Et notre but ne date pas d'hier:
Nous transformons la matière.
Réorganisant les atomes.
L'at-homme est atomique.
Souvent frustré et très
Très très très malcomique.
Certaines forces mystérieuses portent des noms.
L'amour.
La haine.
La paresse.
La force.
Et j'en passe,elles sont des millions.
Mais là où les choses se corsent c'est quand...
On multiplie les causes aux conséquences...
En conséquence (je répète, je sais c'est con!)
Des primordiaux oui et non saisis par nos décisions.
Oui. J'aime.
Non. Je ne hais pas.
Oui. Je dors jusqu'à onze heures.
Non. Je ne veux pas aller au gym aujourd'hui... il pleut...
Oui. J'en passe.
Vie: impasse.
Désagréable?
Non
Chienne?
Oui
La laisse?
Disons que si l'at-homme a le collier lousse...
Ces 41 lignes le prouve.

On a tous parlé en même temps; On s'est pas compris; Il reste des phrases à terminer

Sprint, accélère, plonge.
L'air siffle.
Le sol se rapproche.
Un corps tombe.
Témoignant de reproches trop indolents.
Seau de roches accroché aux talons.
Peau de broches sensible aux matières inertes.
Dévaluation exhaustive qui
Pélerinage perpétuel sans
Véhémence de l'irritation réincarnée en empoignade
Carrousel chieux.
Ponctué de mots au
Abrupte au point que
Dilapide une phrases qui pue le lapinisme.
Il grimpe très haut mon discours alpiniste.
Ipso facto l'hypsomètre s'actionne.
Ascension inverse vers
Dolorisme décadent pour
Je garde pour cibles
Ces forces indéfectibles
Mystères trop fétides.
Génétisme scolaire d'où
Domanialité scrupuleuse pour
Crépuscule de groupuscules souples pour la culture.
Sépulture de tout tumultes souffrant pour la culture.
Épitaphe générationnelle très
Isolement péremptoire avec
Je parle par parades paradigmatiques,
Je dédie dix de ces dits didactiques,
À qui de droit.
On cherche le coeur d'un monstre sans torse a plus de 6 milliards de têtes.
Ça n'avance pas mais

J'ai déverbé derrière un réverbère hier.

La clareté dans un discours...
Important...
Très important même...
Non! Faux!
Un exemple...
Une phrase...
Un spectre sans son verbe...
Non! Faux! Aussi!
Une fleur aux pétales en plumes de paon...
D'un désert arride mais aux beautés rares...
La biodiVERS-CITÉ des phrases...
De sous-rang...
Génétiquement imparfaite...
Des créatures sans squelette...
Uniques et presque célestes...
L'effort d'un réflexe...
L'essor d'un reflet...
Un ressort à reflux...
Un parfum sans effluve...
Une odeur brune et confuse...
Un café froid en octobre...
Des gorgées rapides...
Une table sous les larmes...
Une erreur terrible...
Trop impardonnable...
Une tragédie, un drame...
WOW! WOW! WOW! WOW!
Retour aux phrases sans verbe...
Un humour noir, pessimiste...
Malpoli et sans borne...
Trois femmes mariées...
Trois phoetus fétaux...
À moins que...
J'avorte. D'un seul coup, je décide. J'ai ce pouvoir. C'est. C'est fantastique. J'agis. Dans mes verbes, j'agis. Je pense. Je pense que j'agis. Je pense aussi. Je pense que j'agis plus que je ne pense. À moins que je pense que j'agisse plus je ne pense alors je ne pense pas assez et j'agis trop... Ou alors j'agis en pensant et je n'agis pas assez alors que je pense que j'agis assez... Je me perds... C'est. C'est toujours fantastique. C'est surtout toujours pour me perdre. Mais c'est.
Mieux vaut verber...? C'est ce qu'on a toujours fait. Peut-être que le verbe n'est pas adapté à nos besoins de communication... Peut-être que le langage n'a pas besoin de se limiter aux actions...
Peut-ête qu'un langage sans verbe tend vers une meilleure symbiose astrale fucking complexe... Mais tu sais quoi? On s'en crisse tous. Ils s'en crissent tous. C'est. C'est toujours magnifique.
C'est surtout toujours pour s'en crisser. Mais c'est. À quoi bon être si c'est pour s'en crisser. Je le sais pas. Mais je sais. Je pense aussi que je sais. Mais en sachant ça. Je connais. Je pense. Je pense que penser est aussi important que connaitre. Je suis sage. Vive le sage. Suçons ses orteils! Oublions les verbes: Souvenirs inutiles aux allures triviales...
Nouvelle forme de langage...
Fondation en concepts inertes...
Solide et très directe...
Robotique dans son approche...
Splendide de sa danse ortophonique...
Les strophes sous les toiles d'araignées...
Les verbes loin dans les limbes grammaticales...
Une musique dramatique, sâle...
Une armée de cymbales...
Une légion de symboles...
Le seul verbe...
Déverber...
Au passé simple...
J'ai déverbé.
L'exception évidente d'une règle bientôt parfaite:
J'ai déverbé derrière un réverbère hier.

Je t'ai cuisiné du coq à l'âne

L'expression poétique dans sa forme la plus pure
Est une
Impression phonétique laissée sur
un message
Vis ces sons qui se suivent viscéraux
Écoute, Voyage
Des fois, je cherche un coupable
Des fois je pointe un coupable
Des fois je me cherche
Des fois je me pointe
Des fois je me perche sur la pointe d'un nuage
Puis dans une pluie de rayons j'éclaire les nuances
Suivi d'une séance pendant laquelle je me mouille dans la foule
J'y fouille et me défoule sur ce que j'y trouve, exemple:
<>
Ou sinon:
<>
Ainsi sans gène:
<>
Ou même encore:
<>
J'achète des livres pour ne pas les lire.
Je les accumule.
Ils s'empilent.
Je ne vois plus mon cadran.
Où en étais-je?
Interne et intense litige,
Mes sens se paralysent.
Ma cervelle se fixe et se fige.
Les sujets défilent et suffoquent.
Mon clavier s'érode.
L'inspiration s'évade.
Je réutilise une tactique connue,
J'active une dactylo continue.
Écartelant par le fait même les esprits aux limites contiguës.
Je lance des mots sans monticule.
Je suis la danse d'un démon ridicule.
Public tout-ouïe du boui-boui souillé des phalanges fangeuses du yâble.
Serviles au service des perfides vers vides que nos écrans scandent, inutile vermine aux yeux
de ceux qui nous gouvernent criss!
Ancienne anxiété sempiternelle et sans pitié pour la piété je suis la cendre des mots. des
mots. Mon guide est le démon des mots:
Pas lucifer mais cruciver
tu t'Y perds? il te crucifie!
Il piétine les chenilles des piérides de peur qu'elles ne se méprennent.Sous moi s'étend l'étang étant bien entendu l'étendu du génome épais et stupide humain: je suis quenouille. Mes racines s'abreuvent à même un fleuve de conneries perpétuelles. Je transmets bon nombre de traditions rituelles résiduelles irritantes et sans sens rationnelle. On a tous de ces mauvaises habitudes génétiquement collée à la crazy glue dans l'ADN. Des mauvaises habitudes bornées en sapristi, au point qu'on croirait des sacristains.
Dieu merci il existe plus d'un sacre qui se tient.
et sur ce je conclus en croyant qu'un slam qui se finit en tabarnaque,
est un slam qui se finit bien en tabarnaque!