Babel 2: Le reTOUR (witty wordplay ain't it bitch?)

Babel 2: ma vaisselle s'empile. Dieu me punira-t-il avant que je ne l'atteigne, l'égale, le remplace et le tue? Je mets mon pied droit dans le premier plat, mon pied gauche le suit. Mon pied droit tache un bol, mon pied gauche l'essuie. Mon ascension ralenti. Plus je grimpe, plus je m'essouffle. Je sens la plénitude m'envahir, à ce stade, seul, le son, me récure les désirs. Élevé, J'hésite. Je ne vois plus l'évier. Papa m'a vue le défier. Je me résigne à monter. À mi-chemin je nie le vin et vis une vide vie de chien. Je camperai entre cet amoncellement de vieux grains de riz et puis cette trace de lit de fèves magiques en canard épais. Le soleil se couche. Je crache et compte les secondes. D'ici il faut à ma bave massive autant de temps qu'une goutte de pluie avant de mourir de sa chute. Fucking suicide hydraulique. J'assume ma position. Ma paupière rabat le premier rayon. Je me lève en trombe, mon coeur pompe, j'arriverai au sommet du monde avant que cet astre mauvais ne me surplombe. Je course le soleil. Mes jambes ne sont plus qu'un flou tellement je cours vite. Je vais trop vite. Mes pieds ne se décollent pas facilement des plats les plus maculés des portions mal calculés. Le gaspillage aura ma fin. Je ne patine plus sur la porcelaine. J'envoie des assiettes voltiger. Je les vois qui plongent et fendent les nuages qui s'éloignent de moi de plus en plus rapidement étant donné mon momentum qu'aucun homme ne pourrait pasticher. Fatigué, je réalise que l'équilibre précaire de mon acropole en bols ne supporta pas la véhémence démente qui me propulsa depuis mon réveil. Babel 2: Dans vos plottes en novembre.

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